Chansons

Michel


Tu avais à peine quinze ans
Tes cheveux volaient dans le vent
Tu habitais tout près
Du Grand Palais
Je t'appelais le matin
Et ensemble nous prenions le train
Pour aller, au lycée.
Michel, assis près de toi
Moi j'attendais la récré
Pour aller au café
Boire un chocolat
Et puis t'embrasser

Un jour tu as eu dix-sept ans
Tes cheveux volaient dans le vent
Et souvent tu chantais : Oh ! Yesterday !
Les jeudis après-midi
On allait au cinéma gris
Voir les films, de Marilyn
Michel, un soir en décembre
La neige tombait sur les toits
Nous étions toi et moi
Endormis ensemble
Pour la première fois.

Le temps a passé doucement
Et déchu le Prince Charmant
Qui t'offrait des voyages
Dans ses nuages
On m'a dit que tu t'es marié
En avril au printemps dernier
Que tu vis, à Paris.
Michel, c'est bien loin tout ça
Les rues, les cafés joyeux
Même les trains de banlieue
Se moquent de toi, se moquent de moi
Michel, c'est bien loin tout ça
Les rues, les cafés joyeux
Même les trains de banlieue
Se moquent de toi,
Se moquent de moi, se moquent de moi...
.

Merci pour les paroles de cette très belle chanson de Gérard Lenorman

Un peu adaptée....

Au moment ou je li votre majesté la radio diffuse la chanson Michelle. Drôle de coïncidence

Au fait, est-ce volontairement que vous avez mis Michel au masculin ?

Les Marquises

Ils parlent de la mort comme tu parles d’un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s’il n’y a pas d’hiver cela n’es pas l’été
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise le temps s’immobilise
Aux Marquises

Du soir montent des feux et des points de silence
Qui vont s’élargissant et la lune s’avance
Et la mer se déchire infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens des champs de repentance
Et la nuit est soumise et l’alizé se brise
Aux Marquises

Le rire est dans le cœur le mot dans le regard
Le cœur est voyageur l’avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d’amour
Que les sœurs d’alentour ignorent d’ignorer
Les pirogues s’en vont les pirogues s’en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise gémir n’est pas de mise
Aux Marquises

Jolie.

C'est la dernière de Brel, je crois.

Je vais tâcher de contribuer aussi.

Ce site est cramé...

http://kun31.free.fr/%20james%20blunt%20-%20you're%20beautiful.mp3

(Ce fichu système semble n'accepter qu'un nombre limité de caractères...)